À Charles Spon, le 19 octobre 1655

Note [23]

« et de quelques autres symptômes, par exemple d’un écoulement involontaire de sperme, etc. »

Le pus visqueux qui s’écoule tout seul de l’urètre dans la gonorrhée vénérienne (chaude-pisse, v. note [14], lettre 514) pouvait alors être innocemment pris pour du sperme (spermatorrhée, v. note [11], chapitre viii du Traité de la Conservation de santé) ; mais la fin de sa phrase (puta involuntario seminis profluvio, etc.) laisse à penser que Guy Patin n’était pas dupe. Une plume anonyme et respectueuse de la dignité royale l’a d’ailleurs scrupuleusement caviardée (mais elle reste lisible) sur le manuscrit.


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 19 octobre 1655, note 23.

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(Consulté le 26/04/2024)

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