À Charles Spon, le 4 décembre 1657
Note [4]
Ce bas de page 399 appartient au chapitre viii, De Hydrope et eius speciebus [Sur l’Hydropisie et ses catégories], du Tractatus therapeuticus de morbis hepatis et lienis [Traité thérapeutique sur les maladies du foie et de la rate] contenu dans les Opera omnia de Jean Varanda (Lyon, 1658, v. note [10], lettre 485). Guy Patin s’interrogeait sur cette phrase :
Febres autem ardentes hydropem ideo accersunt aliquando, quoniam pestiferæ eiusmodi et lethales febres, tantum faciunt benignæ illius et primigeniæ humiditatis, cui calor inhæret, dissipationem, ut μαρασμον illum περιφρυγη, retorridi scilicet et exsuccati hepatis constitutionem subito elanguescat, nec munere suo perfungi possit.
[Les fièvres ardentes procurent donc aussi parfois l’hydropisie, parce que les fièvres pestilentes et mortelles de cette sorte dissipent l’humidité bienfaisante et primitive de celui dont la chaleur s’est emparé, au point que ce marasme recuit affaiblisse soudain la constitution du foie vraiment desséché et vidé de ses sucs, et que le foie ne puisse s’acquitter de sa fonction].
De fait, ce passage ne devient à peu près compréhensible que si on rapporte elanguescat à μαρασμον illum περιφρυγη, ce qui demanderait un nominatif, μαρασμος ille περιφρυγης, au lieu d’un accusatif, μαρασμον illum περιφρυγη. Pas mieux que Guy Patin, je ne suis parvenu à faire de calor, le seul nominatif singulier de la phrase, un sujet plausible d’elanguescat.