À Charles Spon, le 7 janvier 1661

Note [32]

V. note [6], lettre 643, pour la Conspiration des poudres en 1605.

Une caque est « un petit baril qui tient le quart d’un muid » (Furetière). Loret s’est interrogé sur la véracité du bruit qui courait (Muse historique, livre xii, lettre ii, du samedi 8 janvier 1661, page 305, vers 87‑100) :

« Plus d’octante conspirateurs,
D’Angleterre perturbateurs,
Tramant mainte noire cabale
Pour perdre la Maison royale,
Malice digne des enfers,
Ont été pris et mis aux fers.
Et Dieu sait comme l’on travaille
À tirer de cette canaille,
(Comme l’on dit) les vers du nez,
Afin d’être après condamnés.

Je parle ici de cette affaire
Sur un bruit douteux et vulgaire,
Dont quelqu’un m’entretint jeudi,
Et s’il n’est vrai, je m’en dédis. »

Plus loin, Loret met en cause les trembleurs. {a}


Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 7 janvier 1661, note 32.

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(Consulté le 27/04/2024)

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