À André Falconet, le 14 mai 1669
Note [4]
« pour des affaires sérieuses de part et d’autre » ; Horace (Satires, livre i, v, vers 27‑29) :
Huc venturus erat Maecenas optimus atque
Cocceius, missi magnis de rebus uterque
legati, aversos soliti conponere amicos. [C’est là que devaient venir l’excellent Mæcenas et Cocceius, envoyés tous deux pour des affaires sérieuses et sachant raccommoder les amis brouillés].
L’ambassadeur de Grande-Bretagne en France était alors sir Ralph Montagu (vers 1638-1709), futur premier duc Montagu ; il était cousin de l’abbé Walter Montagu (v. note [5], lettre 646), alors aumônier de Henriette-Marie de France, veuve de Charles ier. La grande affaire en négociation secrète était la conversion de Charles ii à la religion catholique.