Fiche biographique : Hacberg ou Hakeberg, Julius
Note [1]
Jean-Luc Le Cam, maître de conférences en histoire à l’Université de Bretagne occidentale, À la Recherche de l’autodidaxie dans les sermons funèbres allemands (1550-1750) (Histoire de l’éducation, no 70, mai 1996) sur Julius Hakeberg (page 42) :
« Fils d’un secrétaire à la Guerre du duc de Brunswick, {a} [il] ne connut pas son père, mort de la peste alors qu’il n’avait que 4 mois. Sa mère se remaria, de sorte qu’il “ vécut la disgrâce qui touche souvent les orphelins ” : il fut spolié de son héritage paternel et ne put pour cette raison fréquenter l’école. Le Leichenpredigt {b} insiste sur le scandale que constitua cet abandon en soulignant qu’il fut confié à des gens qui lui étaient totalement étrangers (wildfremde). Il eut toutefois la chance d’être pris sous la protection de l’abbé de Königslutter, {c} Jodocus, qui l’instruisit suffisamment pour le faire entrer dès son jeune âge au service d’un gentilhomme dans le comté de Blankenburg ; puis il devint secrétaire de chancellerie, trésorier de baillage et enfin bailli (Amtmann). »
- Auguste de Brunswick-Wolfenbüttel (v. note [1], lettre 428).
- Oraison funèbre.
- Königslutter am Elm, 15 kilomètres à l’ouest d’Helmstedt.