Note [14]
« Dieu seul sait ce qu’il en adviendra » : fataliste sentence de Cicéron (v. note [9], lettre 66) qui clôt le récit héroïque et vengeur de Guy Patin. Par emphase, il s’y est exprimé à la troisième personne sous son titre de doyen. Pour traduire sa colère, j’ai respecté de mon mieux sa succession brouillonne de verbes conjugués à l’imparfait, aux passés simple et composé, au conditionnel, au présent et au futur.
René Chartier a donné sa version de toute cette violente série d’affrontements dans le Procès l’opposant à Guy Patin en juillet 1653 : v. sa note [13], qui termine son récit ; il y relate notamment la manière dont, le 11 janvier, jour de la soutenance de Daniel Arbinet, Patin, « plein de fougue et de colère », a rivé son clou à l’huissier Nicolas Doucin, lui disant, en le congédiant, « qu’il ferait disputer ladite thèse, “ nonobstant et en dépit dudit arrêt, duquel il se moquait et s’en torchait le cul. ” »