Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Patiniana I‑2 (1701)
Note [43]
« Voyez là-dessus l’apologie de René Moreau au sujet de Brissot, page 13, et Pierre du Châtel dans ses Vies de médecins, page 136. »
Auicenna Perside natus circa an. 982. plurima ambigua, obscura, dubia, pugnantiaque, ne reprehendi posset, de hac quæstione protulit […]. Sed quoniam (ut ait noster Brissotus) Barbarus sermo nullum intellectum proprium habet, idcirco hæ barbari Auctoris ratiocinationes vix habent sensum in quem trahi aut deduci certo possint. [Sur cette question, pour échapper aux reproches, Avicenne, né en Perse vers l’an 982, a proféré quantité de propos ambigus, obscurs, douteux et contradictoires (…). Son langage grossier (comme dit notre cher Brissot) étant absolument inintelligible, les raisonnements de cet auteur barbare n’ont à peu près aucun sens, d’où on pourrait tirer ou déduire quelque certitude que ce soit].