Autres écrits : Ana de Guy Patin :
L’Esprit de Guy Patin (1709),
Faux Patiniana II-7
Note [76]
V. notes [38] du Grotiana 2 pour l’assassinat de Germanicus par Pison sur l’ordre de Tibère, et [17], lettre 925, pour la crémation de la Pucelle d’Orléans à Rouen en 1431.
L’Esprit de Guy Patin a emprunté ses extravagances à deux articles du Moréri.
« Ce ne fut pas sans soupçon de poison, car < sic pour : par > toutes les taches noires et livides qui paraissaient sur son corps, et l’écume qui coulait de sa bouche ; après qu’on l’eut brûlé, on trouva, dit-on, parmi ses os, son cœur encore tout entier. »
« On dit que le cœur de Jeanne d’Arc se trouva tout entier dans les cendres, et qu’on vit s’envoler du milieu des flammes une colombe blanche, marque de son innocence et de sa pureté. […]À l’égard de ce qu’on dit que le cœur de la Pucelle d’Orléans ne fut point consumé par les flammes, ils {a} répondent que cela peut être arrivé dans la personne supposée sans que ce soit une marque d’innocence, puisqu’on a vu de semblables prodiges parmi les païens ; entre autres, en la personne de Germanicus, adopté par l’empereur Tibère, dont le corps fut brûlé selon la coutume des Romains, et dont le cœur parut tout entier au milieu des flammes. »
- Les historiens (dits mythographes survivalistes) qui défendent la thèse que Jeanne d’Arc ne fut pas mise à mort.