< L. latine 321.
> À Johann Georg Volckamer, le 7 novembre 1664 |
Codes couleur
×
×
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Georg Volckamer, le 7 novembre 1664
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1354 (Consulté le 15/10/2024) | ||||||||||||
[Ms BIU Santé no 2007, fo 178 vo | LAT | IMG] Au très distingué M. Johann Georg Volckamer, doyen du Collège de médecine et maître visiteur des officines, à Nuremberg. Très distingué Monsieur, [a][1] Je réponds brièvement à votre dernière datée du 16e de septembre. J’ai reçu votre paquet le 6e de novembre, et y ai trouvé plusieurs livres d’Eckard Leichner [2] et de M. Felwinger, [3] mais tout particulièrement celui que cet excellent homme a voulu me dédier. [1] Envoyez-moi, je vous prie, la note des dépenses que vous avez faites en mon nom, je la réglerai à M. Picques. [4] Eckard Leichner ne vit-il pas à Erfurt, [5] n’est-il pas fort âgé ? Puisse Dieu le conserver et mettre la ville où habite un si grand homme à l’abri des complots ennemis ; et même anéantir violemment ce nouveau tyran de votre Allemagne, l’électeur de Mayence. [2][6] Indiquez-moi, je vous prie, ce qu’à votre avis je dois faire à l’égard de M. Felwinger, et quand : je n’ai reçu aucune lettre de lui ; que croyez-vous que je puisse lui envoyer en cadeau ? Je salue respectueusement le très distingué M. Richter ; [7] j’ai ici à lui envoyer des livres qu’il m’a demandés, en particulier les Mémoires de M. de Sully, etc., [3][8] et quelques-uns de mon Carolus ; [9] mais je ne sais encore par quelle voie vous les faire parvenir. Je parlerai de cela avec M. Picques ; si je ne puis faire autrement, je les enverrai à Lyon chez notre ami Spon, [10] grâce à qui, je pense, vous sont maintenant arrivés tous les ouvrages de notre Baillou, [11] que vous m’aviez demandés. Il ne me reste rien qui soit digne de vous être écrit. Vale, très distingué Monsieur, et aimez-moi. De Paris, ce vendredi 7e de novembre 1664. Vôtre de tout cœur, Guy Patin. Souvenez-vous, je vous prie, de m’acheter les livres qui suivent : l’Historia plantarum generalis de Johann Theodor Schenck, in‑4o, Iéna, 1656 ; [12] {Philippus Carolus de Bibliotheca Romana ;} [13] l’Hellenopol. de Daniel Vechner ; [4][14] l’exercitation de Welsch in rationale lethalium vulnerum judicium ; [5][15] le Speculum Romanorum pontificum de Nikolaus Höniger ; [6][16][17] les Orationes de Selnecker ; [7][18] {la disputatio de Johannes Musæus de Republica ;} [19] la Gamologia de Michael Havemann, de jure connubriorum ; [8][20] les Orationes de Franz ; [21] {Johann Fabricius de Simia Dei, nempe Diabolo ;} [22] Richter de literatorum jure et privilegiis, in‑4o. [9][23] | |||||||||||||
| |||||||||||||
Rédaction : guido.patin@gmail.com — Édition : info-hist@biusante.parisdescartes.fr | |||||||||||||
|