À Charles Spon, le 28 mars 1643, note 1.
Note [1]

« partie de votre avoir (en dette envers vous) ». In ære meo est est un adage cicéronien qu’Érasme a commenté (no 651) :

« Quand nous voulons dire de quelqu’un qu’il se trouve désormais tout entier, et sans contestation possible, à nous, nous disons qu’il fait partie de notre avoir ; {a} car aux premiers temps de l’Antiquité, quand l’usage de l’or n’avait pas encore été découvert pour la frappe des monnaies, toutes les pièces étaient en bronze. {b} J’ai en tête un passage de Cicéron, au livre xiii des Lettres familières : “ Et, par Hercule ! j’ai toujours eu dans l’idée que tu faisais partie de mon avoir {c} à cause de nos liens avec Lamia et de la singulière amitié qui nous lie à lui. ” De même, au livre xv : “ Je ne me plains nullement que tu aies introduit Marcus Fabius dans le cercle de mes amis, car cela fait bien des années qu’il fait partie de mon avoir {d} et que je l’apprécie. ” »


  1. in ære nostro est.

  2. ærea.

  3. te in ære meo esse.

  4. ille in ære meo est.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 28 mars 1643, note 1.

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(Consulté le 29/03/2024)

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