À Charles Spon, le 21 avril 1643, note 1.
Note [1]

Guillaume Plancy ou Plançon (Plantius ou Plancius, Janvron en Mayenne vers 1514-1568), reçu docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en 1554, vécut pendant 10 ans auprès de Jean Fernel, dont il avait épousé la nièce. Il a traduit en latin divers fragments d’Hippocrate, de Galien, de Plutarque, de Philon et de Synesius de Cyrène (Z. in Panckoucke).

Plancy a édité et annoté plusieurs ouvrages de son maître, dont il a écrit la vie, imprimée pour la première fois dans la :

Io. Fernelii Ambiani universa Medicina, ab ipso quidem authore ante obitum diligenter recognita, et iustis accessionibus locupletata. Postea autem studio et diligentia Gul. Plantii Cenomani postremum eliminata, et in Librum Therapeutices septimum doctiss. scholiis illustrata. Editio sexta, qua nunc primum accedit Vita auctoris ab eodem Plantio luculenter exposita ; et Consiliorum medicinalium libellus.

[Médecine universelle de Jean Fernel, natif d’Amiénois, que l’auteur, avant sa mort, a lui-même diligemment revue et enrichie d’utiles additions. Ensuite, elle a été publiée pour la dernière fois par le travail et la diligence de Guillaume Plancy, natif du Maine, qui l’a enrichie de notes très savantes en son septième livre de thérapeutique. Sixième édition {a} avec, pour la première fois, la Vie de l’auteur brillamment exposée par le même Plancy {b} et l’opuscule des Consultations médicales]. {c}


  1. V. note [1], lettre 36.

  2. La Ioannis Fernelii D. Medici Vita. Scriptore G. Plantio Cenomano D. Medico [Vie de jean Fernel, docteur en médecine. Par G. Plancy, docteur en médecine natif du Maine] est longue de 32 pages.

  3. Francfort, Claudius Marnius et héritiers de Joan. Aubrius, 1607, in‑8o de 670 pages.

L’Epistola ad lectorem [Épître au lecteur], signée Gulielmus Plantius candido lectori [Guillaume Plancy au bienveillant lecteur], est datée de Paris, le 1er mars 1567. Il s’y plaint du peu de considération qu’on a conservée pour Fernel après sa mort malgré tous ses mérites, et ne parle qu’à mots couverts de Le Paulmier (v. infra note [3]). Dans sa Vita de Fernel, Plancy le dit mort en 1557 (sic pour 1558), en sa 72e année d’âge : Natus ergo anno Christi 1485 [Il est donc né en 1485].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 21 avril 1643, note 1.

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(Consulté le 14/12/2024)

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