À André Falconet, le 28 février 1662, note 1.
Note [1]

La seigneurie de Courtenay, alors représentée par Louis (1610-1672), seigneur de Chevillon et prince de Courtenay, et son fils Louis-Charles (1640-1723), remontait au début du xie s. Élisabeth de Courtenay, héritière de la branche aînée, avait épousé Pierre de France, septième et dernier fils de Louis vii le Gros, roi capétien de France, et leurs enfants avaient porté et transmis le nom de Courtenay. Gaspard i de Courtenay (1550-1609) avait présenté sans succès à Henri iv une première requête pour être reconnu prince du sang ; six renouvellements consécutifs de la demande furent infructueux. Exaspérés, les Courtenay avaient pris durant la Fronde le parti du prince de Condé, sur sa promesse de leur donner satisfaction.

Dans le nouvel épisode qu’évoquait ici Guy Patin, les Courtenay, pour appuyer leur revendication, avaient présenté au roi une histoire de leur Maison écrite par le généalogiste Jean Du Bouchet (v. note [6], lettre 692), mais sans plus de succès que les fois précédentes.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 28 février 1662, note 1.

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(Consulté le 06/12/2024)

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