À André Falconet, le 17 mai 1661, note 11.
Note [11]

Loret en a dit un peu plus sur cette embellie (Muse historique, livre xii, lettre xviii, du samedi 21 mai 1661, page 355, vers 71‑98) :

« Ce Monsieur, de haute importance,
D’Épernon, duc et pair de France,
Que l’on tenait dans le péril
Aux derniers jours du mois d’avril,
Se porte mieux de sa personne,
Et son mal plus on ne soupçonne
D’être dangereux, ni mortel,
Quoiqu’il ait paru tel.
Le sieur Marin, sage empirique,
Par un remède spécifique
(Que l’on dit ne manquer jamais),
Selon nos vœux et nos souhaits,
A guéri ce malade illustre,
Et l’a remis presque en son lustre,
Signe assuré que son talent
A la vertu d’être excellent,
Outre les fortes conjectures
Qu’on tire de toutes ses cures,
Où l’on dit que jusques ici
Il a toujours bien réussi.
Tout de bon, ces miennes paroles
Ne sont point des choses frivoles
En faveur du susdit Marin,
Que je ne flatte pas un brin.
Je connais bien ce personnage,
Il est de notre voisinage,
Et je parle comme savant
De ce que je mets en avant. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 17 mai 1661, note 11.

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(Consulté le 05/12/2024)

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