À Charles Spon, le 8 mai 1648, note 12.
Note [12]

Jean-Baptiste Moreau (mort en 1693), fils aîné de René Moreau (v. note [28], lettre 6), allait donc obtenir le premier lieu de la licence (v. note [8], lettre 3) de 1648, ce qui lui avait valu, par anticipation, d’inaugurer les épreuves en prononçant la harangue des licentiandes, le 4 avril, veille du dimanche des Rameaux (Pâques fleuries). Reçu docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en décembre 1648, il devint professeur au Collège royal en survivance (1654), puis en succession (1656) de son père, et doyen de la Faculté pour deux ans en novembre 1672. Malgré des débuts fort prometteurs, Jean-Baptiste fut loin d’égaler la science et la réputation de son père ; sans grand discernement, il méconnut la valeur de la bibliothèque qu’il lui laissa et la vendit à vil prix.

V. note [13], lettre 151, pour sa retentissante thèse disputée sous la présidence de Charles Guillemeau « sur la méthode d’Hippocrate », contre les abus des Arabes, des chimistes et des apothicaires.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 mai 1648, note 12.

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(Consulté le 12/11/2024)

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