À Charles Spon, le 24 octobre 1645, note 14.
Note [14]

Sienne, en Toscane (Trévoux, 1743-1752) :

« est capitale du Siénnois, et située à onze lieues de Florence, du côté du midi. Sienne est une des plus considérables ville de l’Italie. Elle est grande, belle, ornée d’un grand nombre de palais, de belles places, de fontaines, de superbes églises, dont la cathédrale est presque tout entière de marbre blanc ou noir. Il y a aussi un magnifique hôpital, mais ce qu’il y a de sigulier à Sienne, c’est sa grande place. Elle est ronde, entourée de belles maisons de même symétrie, et soutenues par des arcades sous lesquelles on peut se promener en tout temps ; le milieu de cette place est enfoncé en forme de coquille, et on peut aisément le remplir d’eau et y représenter un combat naval avec des petites barques. Sienne est aussi une place forte, et elle est défendue par une bonne citadelle. Elle a un archevêché, une université fort fameuse, l’avantage de parler fort délicatement la langue Italienne, et d’avoir donné la naissance aux papes Alexandre iii et  viii, Pie  ii et  iii. Au reste, Sienne était autrefois une république. Les Espanols la prirent l’an 1554 et la remirent au grand-duc de Toscane, qui en est encore le maître. »

Ancienne province romaine de Dacie, entourée par les Carpates, la Transylvanie forme aujourd’hui le nord-ouest de la Roumanie. C’était alors une principauté indépendante, mais politiquement tourmentée par la diversité de ses religions (catholique, luthérienne, calviniste, socinienne, orthodoxe) et par sa situation géographique, aux confins des zones d’influence autrichienne et turque.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 24 octobre 1645, note 14.

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(Consulté le 19/04/2024)

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