François Bluche (Richelieu, Perrin, 2003, pages 366‑367) :
« La vie intime du cardinal étant restée ultra-secrète, les folliculaires, ne pouvant conter, inventent. C’est le chapitre, absurde et répétitif, {a} des prétendues amours coupables de Richelieu et de sa nièce. On ne trouve vraiment ni vérité, ni inspiration, par exemple, en cette Visite à Mme Combalet :
“ Bonjour, Madame la concierge,
Vous êtes fort bonne commère,
Un mari vous a laissée vierge,
Et un oncle vous a fait mère. ”
Non plus qu’en ce quatrain écrit après la mort du cardinal-ministre :
“ Hélas ! Vous étonnez-vous,
Si la pauvre duchesse pleure,
Ne perd-elle pas à la même heure
Et le père, et l’oncle, et l’époux ? ” »
- Auquel adhéra constamment Guy Patin.
Dans la même veine, Tallemant des Réaux (Historiettes, tome i, page 306) ajoute :
« Dulot, {a} ce fou de poète royal et archiépiscopal […], fit l’anagramme que voici sur cette prétendue virginité : {b} Marie de Vignerot, vierge de ton mari »
- « Ce Dulot était un grotesque qui s’était fait une réputation en lançant la mode des bouts-rimés. Il y eut une première vogue en 1647, une seconde au début de 1654. Exaspéré, Sarasin écrivit un poème burlesque, Dulot vaincu ou la défaite des bouts-rimés; » (note d’Antoine Adam).
- De Mme de Combalet.
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