À Charles Spon, le 8 janvier 1649, note 17.
Note [17]

Le chevalier Claude Garnier avait été nommé gouverneur de Toulon le 2 janvier 1647. « C’était un ancien militaire qui avait longtemps fait la guerre et ne joua à Toulon qu’un rôle effacé. Il mourut deux ans après, ayant résidé tout ce temps à Toulon, comme ses lettres de nomination lui en faisaient un devoir » (Gustave Lambert, Histoire de Toulon, chapitre xv, Bulletin de l’Académie du Var, nouvelle série, tome xv, 1er fascicule, 1889, page 114). De ce que disait ici Guy Patin, il faut néanmoins conclure que le chevalier fut soigné à Paris en sa dernière maladie. Le seul de ses frères et sœurs dont on ait trouvé la trace assurée est Jean Garnier, jésuite (1612-1681), « l’un des plus savants hommes de sa Compagnie » (Moréri 1732, tome 3, pages 804).

On appelait « dans l’Ordre de Malte frère servant ou chevalier servant celui qui, entrant dans l’Ordre sans faire preuve de noblesse, était d’un rang inférieur à celui des autres chevaliers » (Littré DLF).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 8 janvier 1649, note 17.

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(Consulté le 07/12/2024)

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