À Charles Spon, le 1er juillet 1653, note 20.
Note [20]

Neil O’Glacan (Nellanus Glacanus), natif du comté de Donegall en Irlande (Hibernie), avait rempli la chaire de premier professeur en médecine à Toulouse lorsque la peste ravagea la ville, au commencement du xviie s. Il s’attira l’estime et la considération générales par le courage qu’il déploya dans cette calamité. S’étant rendu ensuite en Italie, il y avait enseigné quelque temps à Bologne et venait d’y mourir (Z. in Panckoucke). Guy Patin annonçait ici le troisième volume du :

Nellani Glacani Tirconalliensis Hiberni Regis Christianissimi Consilarii, et in alma Universitate Tolosana quondam Professoris Medici, nec non in celeberrima Bononiensi Academia, Studiorum Matre, Primarii, ac Eminentis Prorofessoris. Cursus medicus. Libris xiii propositus et in Tres Tomos divisus. Quorum primus continet Physiologiam, et curiosa non minus quam utilia Medicinæ prolegomena, Alter Pathologiam, seu Morbos, Morborumque causas, et Symptomata, Tertius denique Semeiotica, agitque de Signis, Crisibus, Pulsibus, et Urinis. Opus Medicis, Anatomicis, Chirurgicis, ac Tyronibus apprime utile ac proficuum. Cui ne operis moles Lectorem terreat unicuique Tomo copiosus apponitur Index…

[Cours médical de Neil O’Glacan, natif de Tyrconnell {a} en Irlande, conseiller du roi très-chrétien, qui fut jadis professeur de médecine en la bienveillante Université de Toulouse, ainsi que premier et éminent professeur en la très célèbre Université de Bologne, mère des études. Présenté en 13 livres et divisé en trois tomes contenant : 1. la Physiologie et une introduction à la médecine non moins curieuse qu’utile ; 2. la Pathologie, soit les maladies, leurs causes et leurs symptômes ; 3. la Sémiotique, {b} qui traite des signes, des crises, des pouls et des urines. Ouvrage extrêmement utile et profitable aux médecins, anatomistes, chirurgiens et aux étudiants. On a adjoint à chaque tome un index, pour que le volume de l’ouvrage n’effraie pas le lecteur…] {c}


  1. Ancien nom du comté de Donegal en Ulster.

  2. V. note [2], lettre 776, pour la sémiotique (simiotique, pour Guy Patin) ou indicative, partie de la médecine qui traite des signes et des indications des maladies ; on l’appelle maintenant sémiologie (ou séméiologie).

  3. Bologne 1655, Sebast. Combi, in‑4o en 3 volumes, dont le premier (six livres du tome 1, Physiologie, 414 pages, et trois premiers livres du tome 2, Pathologie, 343 pages) et le troisième (quatre livres du tome 3, Sémiotique, 846 pages) sont consultables en ligne ; le deuxième contient les trois derniers livres du tome 2, Pathologie. Divers éléments de ce monumental ensemble avaient déjà été publiés séparément.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 1er juillet 1653, note 20.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0321&cln=20

(Consulté le 03/12/2024)

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