« Puissent les dieux nous ménager des jours meilleurs ! » (v. note [5], lettre 33).
Dubuisson-Aubenay (Journal des guerres civiles, tome i, pages 11‑14, mars 1648) :
« Vendredi 13, Champy, valet du sieur de Franquetot, lieutenant des gendarmes de la reine, et chirurgien, a été amené lié sur un cheval, au grand Châtelet de Paris ; sa femme aussi prise ; tous deux accusés de vol et meurtre commis en la chambre de l’abbé de La Rivière au palais d’Orléans, et en la personne de son valet ; {a} pour raison de quoi Du Fresnes, valet du sieur Goulas, est de longtemps prisonnier.
[…] Mardi matin 24, furent jugés à mort les nommés Du Fresnes et Champy par le lieutenant criminel en jugement au Châtelet, où le chevalier du guet {b} se voulut trouver présent comme ayant pouvoir d’assister à tels procès, et condamnés à être rompus sur la roue ; la femme de Champy, ayant aidé, non au meurtre de Paris mais au vol des 900 pistoles, à être pendue et étranglée ; Du Fresnes haranguant fort et prenant la mort de gré. {c}
[…] Vendredi 27, Du Fresne et Champy, renvoyés de la Conciergerie, après l’arrêt du Parlement, au grand Châtelet, en furent tirés sur les quatre heures après midi et conduits par < le quai de > la Mégisserie et le Pont-Neuf, dans une charrette, avec la femme de Champy, et tous trois exécutés à mort au haut de la rue de Tournon, {d} devant le palais d’Orléans où ils firent amende honorable avec deux torches ; et fut la femme complice pendue et étranglée, et les deux hommes rompus tout vifs de huit coups, puis leurs corps mis sur la roue. »
- Nommé Paris.
- V. note [53] du Borboniana 4 manuscrit.
- Avec résignation.
- V. note [7], lettre 155.
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