Note [3] | |
« pour qu’il s’expose publiquement au beau milieu du carrefour où se vendent l’encens, les parfums et le poivre, et tout ce qu’on emballe dans de ridicules paperasses » (Horace, Épîtres, livre ii, fin de la lettre 1, à Augustus) : Horace (Quintus Horatius Flacco, Venusia 65-8 av. J.‑C.), poète latin ami de Virgile et de Mécène, protégé d’Auguste, a laissé des Odes, des Satires et des Épîtres qui l’ont fait prendre par les humanistes, puis les classiques français, pour modèle des vertus d’équilibre et de mesure. La première édition grecque et latine jamais publiée des Œuvres de Galien a été celle de René Chartier (v. note [13], lettre 35), mais sa parution ne commença qu’en 1638 (approbation de la Faculté de médecine de Paris datée du 8 août 1637). Peut-être circulait-il déjà des feuilles de l’ouvrage, ou une souscription était-elle déjà ouverte pour la mise en vente prochaine. Il ne circulait alors que le : Operum Galeni quæ præter titulos non extant omnium Index a M. Renato Charterio Doctore Medico Parisiensi Regis Christianissimi Cons. Medico ac Professore collectus, qui viros sapientissimos supplex orat ut ea studiose, quærant, et comperta, Græceque conscripta Lutetiam ad ipsum mittant, inventoribus gratias elogiis, et honorariis acturum. Quoi qu’il en soit, s’il s’agissait bien du Galien de Chartier, l’avenir que lui promettait ici Guy Patin était aussi erroné que malveillant. La suite de ses lettres a donné toute la mesure de la haine aveugle dont il accablait Chartier et sa famille. |
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Claude II Belin, le 28 mai 1635, note 3.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0022&cln=3 (Consulté le 09/12/2024) |