De Thomas Bartholin, le 25 septembre 1662, note 3.
Note [3]

Au début du chapitre cité dans la note [2] supra, Fabrice de Hilden écrit à propos de la cicatrisation simple des plaies de la vessie (page 732) :

Raro tamen illud contingit, firmumque manet, quod scribit Hippocrates lib. 6. Aphorism. 18. Vulnera Vesicæ lethalia esse quemadmodum enim una hirundo non facit Ver, ita etiam se habent Vesicæ vulnera, et quamvis unum aliquod sanetur, e contra tamen decent aut plures deplorati obeunt ; propterea quod caro sive Parenchyma Vesicæ, non facile sanationem recipit, sed quoniam Vesica e genere nervoso, et fere exsanguis est, ideoque ipsius vulnera non facile, raroque coalescunt.

[Cela arrive pourtant rarement, et ce qu’écrit Hippocrate, 6e section, aphorisme no 18 demeure solide : les plaies de vessie sont mortelles. {a} De même qu’une hirondelle ne fait pas le printemps, de même en va-t-il des plaies de vessie ; et bien qu’il arrive à quelque malade d’en guérir parfois, il faut reconnaître que quantité d’autres en meurent dans le désespoir. En outre, la chair ou tissu de la vessie ne cicatrise pas aisément ; mais, étant donné que la vessie est de structure musculeuse et peu vascularisée, ses plaies ne se réunissent que rarement et difficilement].


  1. « Les plaies de la vessie, ou de l’encéphale, ou du cœur, ou du diaphragme, ou de quelqu’un des intestins grêles, ou de l’estomac, ou du foie, sont funestes ».

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – De Thomas Bartholin, le 25 septembre 1662, note 3.

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(Consulté le 26/04/2024)

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