À André Falconet, le 10 octobre 1648, note 4.
Note [4]

À presque un an de distance, Guy Patin donnait ici à André Falconet son avis sur la relation de la variole du jeune Louis xiv (v. note [42], lettre 152) que Théophraste Renaudot avait faite dans un extraordinaire de la Gazette (no 144, 29 novembre 1647, pages 1137‑1148) intitulé L’heureuse convalescence du roi, avec l’histoire de sa maladie ; et voici comment le Gazetier y débitait la tablature de Nicolas (page 1143) :

« Sa Majesté {a} lui donnait elle-même presque tous ses aliments qui n’étaient que des bouillons rafraîchissants et cardiaques, tels qu’ont été aussi ses remèdes, ayant pris souvent des eaux cordiales, du bézoard, et des tablettes faites avec les perles préparées et le sucre dissout en eau d’oxytriphyllon ; {b} et son boire ayant été de la décoction de corne de cerf, dans laquelle on dissolvait le plus souvent cet excellent cardiaque < qu’est > l’aigre de cètre . » {c}


  1. Anne d’Autriche, sa mère.

  2. Décoction vinaigrée de trèfle.

  3. Breuvage qui se fait avec du citron et du sucre ; sans référence ni même allusion à l’antimoine.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 octobre 1648, note 4.

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(Consulté le 12/12/2024)

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