Note [4] | |
Rufus d’Éphèse, médecin grec du ier s.‑iie s., a laissé un traité d’anatomie humaine (Dénomination des parties du corps humain) essentiellement fondé sur la dissection de singes, avec deux innovations remarquables : la distinction entre nerfs moteurs et sensitifs, et la description du chiasma optique. Meletius de Tibériopolis, philosophe et médecin byzantin qu’on dit avoir vécu vers la fin du ive s., a laissé une anatomie complète, qui a été traduite en latin : Meletii Philosophi de Natura Structuraque Hominis Opus… Nicolao Petreio Corcyraeo interprete. Theophilus Protospatharius (Théophile Protospathaire, ou Commandant des gardes de l’empereur à Constantinople) est un médecin et philosophe byzantin du viie s, voire plus tardif, qui a laissé quelques ouvrages de philosophie et de médecine, dont une grande Anatomie, qui est essentiellement un abrégé de Galien sur l’Utilité des parties ; il en a existé de nombreuses éditions au xvie s. en grec (Περι της του ανθρωπου κατασκεης), en latin (De hominis fabrica libri v [Cinq livres de la structure de l’homme]), et dans les deux langues. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Georg Volckamer, le 11 août 1656, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1090&cln=4 (Consulté le 05/12/2024) |