Note [4] |
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La saison froide était favorable à la conservation sans pourrissement rapide des cadavres pendant les longs jours que durait une anatomie complète, dans un amphithéâtre aux parois ajourées, généralement en bois, ouvert aux quatre vents (v. note [10], lettre 8). Les anatomistes préféraient les pendus, dont la dépouille était intacte (contrairement à celle des roués). Le doyen de la Faculté de médecine disposait à sa guise des cadavres suppliciés (v. note [10], lettre 8). On épargnait la dissection du condamné aux familles des nobles qu’on décapitait. |
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Correspondance complète et autres écrits de Guy Patin, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Johann Daniel Horst, le 8 mars 1658, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1131&cln=4 (Consulté le 02/06/2023) |