Note [4] | |
Les salles basses de la Faculté étaient pourvues d’un cabaret (débit de vin) pour désaltérer étudiants, bacheliers, licenciés et docteurs qui fréquentaient les lieux. Le tenancier de cette buvette (œnopola, mot latin tiré du grec oïnopôlis, marchand de vin) payait chaque année à la Faculté, à la fin de chaque trimestre, quatre quartiers de 55 livres de loyer : Pâques (janvier-mars, hiver), Saint-Jean (avril-juin, printemps), Saint-Rémy (juillet-septembre, été) et Noël (octobre-décembre, automne). Au moment des échéances de 1651-1652, le dénommé Pierre Bouvenier avait réglé les deux premiers quartiers de l’année académique (juillet-décembre 1651), mais non le suivant (janvier-mars 1652), en prétextant les troubles de la Fronde qui avaient dû nuire à ses recettes. La Faculté l’avait donc congédié au cours du trimestre suivant (avril-juillet 1652), et remplacé en juillet par un dénommé Commandeur. Elle poursuivait Bouvenier en justice pour son quartier impayé de janvier à mars 1652, en faisant son deuil du suivant (avril à juin). |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Commentaires de la Faculté rédigés par le doyen Guy Patin (1650-1652) : 2D. Novembre 1651-novembre 1652, Comptes de la Faculté de médecine le 6 février 1653, note 4.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8189&cln=4 (Consulté le 14/12/2024) |