Trois citations latines se succèdent dans ce paragraphe.
- « Un cheval me porte, un roi me nourrit » est un adage qu’Érasme a commenté (no 620) :
Significans se commodissime vivere, ut qui et pedibus alienis ingrederetur, et aliena pecunia pasceretur. Huc allusit Horatius, cum in epistolis sub Aristippi persona sic ait :
[Scurror ego ipse mihi, populo tu ;] rectius hoc est
spendidius multo est. Equus ut me portet, alat rex,
[officium facio].
[Pour dire : qui marche sur les pas des autres et se repaît de leur argent vit très confortablement. Horace en a plaisanté dans ses Épîtres, quand il met dans la bouche d’Aristippe :
« (Je suis un flatteur pour mon propre avantage, et toi tu l’es envers le peuple.) Cela est bien plus sensé et plus brillant encore. Afin qu’un cheval me porte et qu’un roi me nourrisse(, je suis courtisan) »]. {a}
- Épîtres, livre i, vers 19‑21, pour dépeindre le cynisme d’Aristippe ; j’ai un peu allongé la citation d’Érasme pour l’adapter au contexte du Grotiana.
- « Un cheval me porte, le peuple, lui, me nourrit » (adaptation de Hugo Grotius au cynisme du médecin).
- « Les rois et les princes meurent, le peuple ne meurt pas » (sans source identifiée autre que Grotius).
|