Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 9 manuscrit, note 48.
Note [48]

Catulle, Poèmes (lxiv, vers 19‑26) :

« Alors, dit-on, Pélée, {a} s’enflamme d’amour pour Thétis ; {b} alors, Thétis ne dédaigne pas les étreintes d’un humain ; alors, son père consent à unir Thétis à Pélée. Salut, héros nés dans ces temps trop désirables ! Salut, race des dieux ! Ô la bonne mère ! Je vous invoquerai souvent dans mes chants ; surtout toi Pélée, colonne de la Thessalie, dont un si heureux hymen a encore accru la gloire, toi à qui Jupiter en personne, le père des dieux lui-même, céda l’objet de ses amours ! » {c}


  1. Dans le mythe, Pélée était fils d’Éaque, roi d’Égine et de la Nymphe Eudéis.

  2. Thétis, fille de Nérée et de Doris, était la plus belle des Néréides. « Jupiter, Neptune et Apollon la voulurent épouser ; mais ayant appris que, suivant un ancien oracle de Thémis, il naîtrait de Thétis un fils que serait plus grand que son père, ces dieux cessèrent leurs poursuites et cédèrent la Nymphe à Pélée » (Fr. Noël).

    Achille, le héros grec de la guerre de Troie, naquit de cette union.

  3. Les allusions du Borboniana son transparentes : Jupiter, Louis xii ; Thétis, Marie d’Angleterre ; Pélée, le dauphin François d’Angoulême.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Autres écrits : Ana de Guy Patin :
Borboniana 9 manuscrit, note 48.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8210&cln=48

(Consulté le 12/12/2024)

Licence Creative Commons