À André Falconet, le 10 octobre 1648, note 5.
Note [5]

« ceci après cela, donc à cause de cela » : fameuse formule de la scolastique (v. note [3], lettre 433) pour désigner l’erreur qui consiste à prendre pour cause avérée ce qui n’est peut-être qu’un antécédent dans le temps. Guy Patin n’a pas dit mot sur la nouvelle guérison d’une variole princière survenue à la cour (qui avait pu rallumer la curiosité d’André Falconet sur les remèdes cordiaux dans cette maladie).

Gazette, ordinaire no 137, du 5 septembre 1648 (page 1208) :

« De Paris, le 5 septembre 1648. […] Le roi s’alla hier divertir à la chasse au bois de Boulogne, Sa Majesté témoignant une grande inclination à ce royal exercice. Monsieur, {a} frère unique du roi, ayant eu la fièvre le 30 du passé, qui obligea à le saigner deux fois, la petite vérole lui parut le 1er de ce mois avec grande diminution de la fièvre, et fort avec toutes les bonnes conditions qui se peuvent souhaiter en cette maladie. Il use de perles, confection d’hyacinthe et autres remèdes cordiaux, et on espère en bref sa guérison. »


  1. Philippe duc d’Anjou, futur duc d’Orléans.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 10 octobre 1648, note 5.

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(Consulté le 14/12/2024)

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