À Claude II Belin, le 6 mars 1643, note 6.
Note [6]

L’expression, tirée du rondeau à la mode sur la mort de Richelieu (v. note [5], lettre 77), était fort en vogue à l’époque (Olivier Le Fèvre d’Ormesson, Journal, tome i, page 11, février 1643) :

« L’on me dit que M. le maréchal de La Meilleraye {a} avait eu grand démêlé avec l’évêque de Vannes {b} aux états {c} sur ce que, à propos d’une contestation, le maréchal, voulant faire passer la difficulté suivant l’avis de la noblesse, quoique les deux autres chambres fussent d’avis contraire, l’évêque lui dit : “ Il ne faut plus contester ; il est passé ”, comme si c’eût été à la pluralité, {d} faisant allusion au rondeau contre M. le cardinal, qui commence de même. Sur ce, le maréchal, se sentant offensé, voulait que l’évêque s’éclaircît ; mais continuant dans sa pensée, il répliqua que s’il voulait le presser davantage, il lui dirait “ Il est en plomb ”. Sur quoi le maréchal en furie sortit des états. »


  1. Cousin de Richelieu.

  2. Sébastien de Rosmadec.

  3. De Bretagne.

  4. Selon l’opinion majoritaire.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Claude II Belin, le 6 mars 1643, note 6.

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(Consulté le 19/03/2024)

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