À André Falconet, le 7 mai 1660, note 6.
Note [6]

« Les chiens rêvent de pains, et moi je rêve de poissons  ; extrait d’un dialogue (Idylle xxi, Les Pêcheurs) de Théocrite (poète bucolique grec de Syracuse, au iiie s. av. J.‑C.) : {a}

« Olpis. Enfin, dis et explique à ton compagnon le rêve que tu as eu cette nuit.

Asphalion. Or, je me voyais assis sur un rocher, d’où je guettais les poissons en agitant l’amorce au bout de la ligne. Un des plus gras y mordit. Les chiens rêvent pain ; moi, je rêve poisson » {b}


  1. Traduction de Leconte de Lisle (1861).

  2. Le poisson est en or, le pêcheur songe à vivre richement tout le reste de ses jours : « Tous les rêves, conclut Olpis, sont autant de mensonges. »

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 7 mai 1660, note 6.

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(Consulté le 09/12/2024)

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