À Charles Spon, le 10 août 1649, note 7.
Note [7]

Les six corps de marchands de Paris étaient les délégués des métiers les plus prestigieux – drapiers, épiciers, merciers, pelletiers, orfèvres et bonnetiers – chargés de représenter en toutes circonstances l’ensemble des artisans et commerçants de la ville (Bertière a).

Journal de la Fronde (volume i, fo 67 vo et 72 ro) :

« Hier {a} le prévôt des marchands et les autres députés nommés ici à l’Assemblée de Messieurs de Ville dès le 22 de ce mois partirent pour Compiègne. On dit que le sujet qui avait si longtemps retardé leur départ était l’absence de M. le cardinal, dont ils ont voulu attendre le retour. […]

Le même jour, {b} les prévôt des marchands et échevins de Paris revinrent de Compiègne où ils avaient eu d’assez bonnes paroles de la reine, qui les y fit traiter ; {c} mais quant au retour du roi, elle ne leur dit autre chose sinon que ce serait aussitôt que les affaires de Sa Majesté le permettraient. Les maîtres et gardes des six corps des marchands y allèrent aussi le même jour et eurent semblable réponse. »


  1. 29 juillet 1649.

  2. 30 juillet.

  3. Nourrir.

Imprimer cette note
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 10 août 1649, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0192&cln=7

(Consulté le 13/10/2024)

Licence Creative Commons