À Charles Spon, le 16 novembre 1649, note 7.
Note [7]

Nicolas Vivenay (Vivenet pour Guy Patin), libraire-imprimeur de Paris reçu en 1646, s’était établi bien plus tôt et avait été obligé de céder son imprimerie. Il en avait fait, avant décembre 1644, une vente fictive à Honoré Le Beau pour 17 000 livres, bien qu’elle ne lui eût coûté que 9 000 livres. Il fut imprimeur du prince de Condé et exerça jusqu’en 1652 au moins (Renouard). Interrogé le 9 novembre par Simon Dreux d’Aubray (v. note [8], lettre 180), lieutenant civil du Châtelet, Vivenay fut condamné le 12 novembre. Son appel devant le Parlement lui valut une réduction de peine à cinq ans de bannissement de la prévôté et vicomté de Paris. Vivenay dut effectivement quitter Paris quelque temps car aucune mazarinade ne porte son adresse typographique en 1650, ni pendant les six premiers mois de 1651 [Hubert Carrier, Les Presses de la Fronde (1648-1653) : Les Mazarinades, tome i, La Conquête de l’opinion, page 140 (Genève, Droz, 1989)].

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 16 novembre 1649, note 7.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0207&cln=7

(Consulté le 16/04/2024)

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