À Charles Spon, le 5 octobre 1655, note 7.
Note [7]

« l’hydropisie est en effet un genre de maladie incurable ».

Robert Tullouë (avec variantes sur la place du tréma, que j’ai harmonisées en m’en tenant à sa signature autographe dans les Comm. F.M.P.), natif de Chartres, avait été reçu docteur régent de la Faculté de médecine de Paris en 1618 (Baron). Mort en 1662, âgé de 80  ans, il n’a publié que les trois thèses qu’il a soutenues (sans compter les cinq qu’il a présidées) :

  • première quodlibétaire, An omnium partium simul conformatio ? [La conformation de toutes les parties se fait-elle en même temps ?] (affirmative), sous la présidence de Claude Boyvin, le 15 avril 1615 ;

  • seconde quodlibétaire, An abortus ex tenesmo ? [Le ténesme (v. note [20], lettre 198) peut-il induire l’avortement ?] (conclusion affirmative), sous la présidence de Jean Maunoir, le 17 décembre 1615 ;

  • cardinale, An febrium intermittentium paroxysmis phlebotomia ? [Faut-il pratiquer la saignée dans les paroxysmes des fièvres intermittentes ?] (affirmative), sous la présidence d’Étienne de Lafont, le 3 mars 1616.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À Charles Spon, le 5 octobre 1655, note 7.

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(Consulté le 19/04/2024)

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