À André Falconet, le 18 août 1665, note 7.
Note [7]

« et lui a proféré des paroles obscènes ».

Mme de Motteville (Mémoires, page 554) :

« Le roi alors, pressé par lui-même et par la nécessité de trouver des remèdes au mal de la reine, sa mère, lui parla de quitter Gendron. Elle s’y résolut aussitôt par le mauvais état de son cancer qui, bien loin d’être durci, était ouvert de tous côtés, et de son sein qui, en plusieurs endroits, était plein de trous. Dans cette extrémité et suivant le conseil des médecins, elle se mit entre les mains d’Alliot, {a} dont beaucoup de personnes, zélées pour sa conservation, eurent une grande joie ; car on espéra que peut-être il pourrait ou la guérir ou la faire vivre plus longtemps ; mais étant mandé, il dit qu’il la trouvait trop malade pour lui pouvoir appliquer ses remèdes et pour en espérer quelque bon succès. Le roi lui commanda d’y travailler et d’y faire son possible. »


  1. V. note [8], lettre 811.

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 18 août 1665, note 7.

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(Consulté le 04/12/2024)

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