À André Falconet, le 19 mars 1669, note 7.
Note [7]

« dans les affaires des mortels, dit Pline, la Fortune décide de tout » (v. note [2], lettre 626).

Mlle de Montpensier (Mémoires, seconde partie, chapitre ix, pages 69‑70) :

« M. le duc Mazarin, {a} qui était devenu fort dévot depuis la mort de son père, le maréchal de La Meilleraye, se mit dans la tête qu’il ne pouvait en conscience avoir beaucoup de charges et de gouvernements, et se voulut défaire de celle de grand maître d’Artillerie. Il le dit à Mme la princesse de Conti, {b} qui était fort dévote. Elle en parla à Mme de Longueville, qui résolut de l’acheter pour M. le comte de Saint-Pol. {c}

[…] M. de Mazarin, donc, traita avec Mme de Longueville. M. le Prince {d} en parla au roi pour avoir l’agrément […]. Le roi refusa l’agrément à M. le Prince et dit au grand maître qu’il voulait acheter sa charge et ne la voulait plus vendre. » {e}


  1. Armand-Charles de La Meilleraye.

  2. Anne-Marie Martinozzi.

  3. Charles Paris, son fils adoré (né de ses amours avec La Rochefoucauld pendant le siège de Paris en 1649).

  4. Le Grand Condé, frère de Mme de Longueville.

  5. La charge de grand maître finit par échoir à Henri de Daillon du Lude (v. note [35], lettre 508).

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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – À André Falconet, le 19 mars 1669, note 7.

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(Consulté le 16/04/2024)

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