Note [9] | |
En dépit de l’agitation provoquée par le retour imminent de Mazarin, la reine et le roi, pour marquer le maintien de toute leur souveraineté, avaient décidé de réunir le Grand Conseil à Poitiers. Le duc d’Orléans, appuyé par la « vieille Fronde », Beaufort et le coadjuteur, usa de tous les stratagèmes pour retarder le départ de ceux à qui la cour envoyait convocation sur convocation depuis la mi-décembre. Que le premier président du Parlement et garde des sceaux, Mathieu i Molé, obéît, c’était pour les Parisiens se coucher devant la reine et admettre le retour du cardinal au pouvoir. Molé portait alors le surnom de « la médaille » à cause de son double jeu entre le parti des princes et celui de la cour, et ce fut la cour qui l’emporta. Journal de la Fronde (volume i, fo 529 ro, décembre 1651) :
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Charles Spon, le 16 janvier 1652, note 9.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=0279&cln=9 (Consulté le 04/11/2024) |