« le cinquième est semblable au premier » (mais sans doute moins bien recommandé).
Les trois docteurs de Sorbonne reçus en 1604, avec Philippe Cospéan et Paul Boudot (v. supra note [4]), ont aussi brillé dans l’Église de leur siècle.
- François Gauthier (Gaultier) fut principal du Collège Sainte-Barbe. Situé sur la Montagne Sainte-Geneviève (actuelle rue Valette dans le ve arrondissement), fondé au xve s., ce collège a été le dernier à fermer ses portes, en 1999, pour devenir la Bibliothèque universitaire Sainte-Barbe. Accueillant des écoliers des deux religions, il avait dû fermer en 1589, mais avait repris ses activités en 1607. En 1625, Gauthier a fait partie du comité de la Sorbonne qui a censuré, pour impiétés et injures, un libelle jésuitique anonyme opposé à la politique du roi de France, intitulé Admonition de C.G.R. théologien, au très-chrétien roi de France et de Navarre Louis xiii.
- Eustache Asseline (Paris 1575-ibid. 1640), père feuillant sous le nom de Dom Eustache de Saint-Paul (Eustachius a Sancto Paulo), a participé à la réforme des ordres religieux français et laissé plusieurs ouvrages, dont deux épaisses sommes :
- Summa Philosophiæ quadripartita, de Rebus Dialecticis, Moralibus, Physicis et Metaphysicis,
[Somme de Philosophie en quatre parties, sur les sujets dialectiques, moraux, physiques et métaphysiques] ; {a}
- Summa Theologiæ tripartita. De Deo, Rebusque Divinis ac Supernaturalibus.
[Somme de Théologie en trois parties : de Dieu, et des sujets divins et surnaturels]. {b}
- Paris, Carolus Chastellain, 1609, 2 volumes in‑8o : Tomus prior (en deux parties de 265 et 195 pages) ; Tomus posterior (en deux parties de 455 et 120 pages).
- ibid. et id. 1613, 2 volumes in‑8o : Pars prima (863 pages) ; Pars secunda (863 pages), sans troisième partie que j’aie su trouver ; pour la première de nombreuses éditions.
- Georges Froger, curé de Saint-Nicolas-du-Chardonnet (v. note [29] des Affaires de l’Université en 1651‑1652, dans les Commentaires de Guy Patin sur son décanat), avait associé à sa paroisse le séminaire fondé en 1620 par Adrien Bourdoise (v. note [3] de la biographie de Jean de Nully).
|