Note [1] | |
Ainsi Guy Patin entamait-il, avec une louable précision, la relation de ses entretiens avec Hugo Grotius (v. note [2], lettre à Claude ii Belin, datée du 2 janvier 1641). Notes 3 et 4 de René Pintard (Pintard a, page 69) :
Patin a parlé de Grotius dans cinq des lettres qu’il a écrites en 1643 et qui ont été conservées, mais sans faire état de cet entretien du 1er juin. Quant à l’intimité des relations entre les deux hommes, je n’y ai remarqué que ce passage (dans celle du 28 mars 1643) : « Ce Grotius est malade d’une plaisante maladie : il prétend avoir des moyens d’accorder les deux religions contraires qui sont en France ; mais cela est impossible, Ante gryphæi iungentur equis, etc. {a} Jamais le pape ne se dépouillera de sa puissance, ni les moines ne quitteront jamais l’article du purgatoire qui leur a tant apporté de commodités. C’est pourquoi cet accord prétendu doit être réputé chimérique. » {b} |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Autres écrits : Ana de Guy Patin : Grotiana 1, note 1. Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8200&cln=1 (Consulté le 10/10/2024) |