Note [1] | |
Ceux qui, en dépit de ce rude éreintement, conservent quelque goût pour les Lettres de Guy Patin se consoleront peut-être en lisant l’avis du même Voltaire sur Blaise Pascal (dont la notice précède immédiatement celles des Patin) : « fils du premier intendant qu’il y eut à Rouen, né en 1623, génie prématuré. Il voulut se servir de la supériorité de ce génie comme les rois de leur puissance ; il crut tout soumettre et tout abaisser par la force. Ce qui a le plus révolté certains lecteurs dans ses Pensées, c’est l’air despotique et méprisant dont il débute. Il ne fallait commencer que par avoir raison. Au reste, la langue et l’éloquence lui doivent beaucoup. Les ennemis de Pascal et d’Arnauld firent supprimer leurs éloges dans le livre des Hommes illustres de Perrault. {a} Sur quoi on cita ce passage de Tacite : Præfulgebant Cassius atque Brutus eo ipso quod effigies eorum non visebantur. » {b} Pierre Pic (Introduction, pages xlix) a commenté avec esprit l’avis du philosophe des Lumières sur les Patin :
|
Imprimer cette note |
Citer cette note
x
Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
Annexe : Avis critiques sur les Lettres de Guy Patin : Voltaire, Sainte-Beuve, Nisard, Pic, Mondor, Jestaz, Capron, note 1.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=8037&cln=1 (Consulté le 26/04/2024) |