Note [9] | |
La D. Joh. Danielis Majoris, h.t. Medici Hamburgensis, Prodromus inventæ à se Chirurgiæ infusoriæ, sive, quo pacto Agonizantes quidam, pro Deploratis habiti, servari aliquandiu possint infuso in venam sectam liquore peculiari [Introduction de Johann Daniel Major, {a} à présent médecin de Hambourg, à la Chirurgie d’infusion qu’il a inventée, {b} ou comment certains agonisants, en état désespéré, pourraient être maintenus assez longtemps en vie en injectant une liqueur particulière dans une veine coupée] (Leipzig, Johannes Wittigau, 1664, in‑8o) présente une technique pour injecter, à l’aide d’un petit tube d’or ou d’argent et d’une poire, un liquide dans une veine entre deux garrots placés au-dessus et au-dessous du point de ponction. Major décrit ainsi la mixture qu’il a administrée à des patients atteints de ce qu’il appelle des Febres Stomatichæ ac Intestinales [fièvres gastriques et intestinales] (§ 5, page 6) : […] existimavi tum, et censeo adhuc, illos interdum etiam ob acrimoniam constringi, ab usu Medicamentorum cordialum quidem, sed acidiusculorum simul, quales sunt Syrupi Limorum, Citri, Ribium, Granatorum ; spiritus item minerales, acuminis ergo additi Julebis alexipharmacis, aut potiunculis aliis expulsivis. |
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Correspondance complète de Guy Patin et autres écrits, édités par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. –
À Heinrich Meibomius, le 1er avril 1665, note 9.
Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/patin/?do=pg&let=1379&cln=9 (Consulté le 19/05/2024) |