Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre vi, note 2.
Note [2]

Thoas, roi mythique de Tauride (actuelle Crimée), avait donné ordre que tous les étrangers qui s’aventuraient dans son pays fussent immolés sur l’autel d’Artémis (Diane) dont Iphigénie était la prêtresse (v. notes Patin 16/8206, notule {a}, et 30/8226).

Sur des arguments toujours contestables, seule une poignée d’anciens anatomistes a été suspectée d’avoir disséqué des humains vivants. V. note [5], Historia anatomica de Thomas Bartholin, chapitre v, pour l’étude des chylifères sur le corps des condamnés à mort qu’on avait richement alimentés avant leur exécution. En invoquant ces potentiels abus, Jean Pecquet voulait maladroitement s’abriter contre les reproches de n’avoir exploré les voies du chyle que chez les bêtes, mais sans reconnaître que sa situation du moment l’y avait sans doute contraint (v. note [9] de l’Épître dédicatoire). Il aurait été plus adroit en convenant que seule la vivisection animale autorisait une démonstration des voies du chyle aussi complète que la sienne.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Experimenta nova anatomica (1651)
Chapitre vi, note 2.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=0016&cln=2

(Consulté le 03/06/2024)

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