Texte : Jean Pecquet
Nova de thoracicis
lacteis Dissertatio
(1654)
Expérience i, note 13.
Note [13]

L’artère splénique est la plus grosse branche terminale du tronc cœliaque (avec la coronaire stomachique et l’hépatique commune). Elle irrigue la rate et une grande partie de l’estomac. V. note [39], seconde Responsio, 3e partie, pour l’idée que Jean ii Riolan se faisait de son fonctionnement.

Bien que convaincu de la circulation harvéenne, Jean Pecquet pensait que la qualité du sang artériel n’était pas partout la même, mais pouvait varier selon l’organe irrigué, comme si les humeurs et esprits qu’il contenait étaient capables de choisir leur destination. Il est aussi curieux que, pour la troisième fois dans son expérience i (deux fois dans le présent paragraphe et une fois dans la description du protocole), il ne paraisse pas intégrer les mésentériques (et surtout la supérieure) dans les artères qui alimentent la veine porte. V. note [39], première Responsio, 4e partie, pour l’obscure déclaration de Riolan sur la production de la bile à partir du sang apporté par le tronc cœliaque.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Jean Pecquet
Nova de thoracicis
lacteis Dissertatio
(1654)
Expérience i, note 13.

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(Consulté le 03/06/2024)

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