Texte : Lettres de soutien
adressées à Jean Pecquet :
Samuel Sorbière, alias
Sebastianus Alethophilus (1654), note 24.
Note [24]

« Quiconque frappera l’ennemi sera certainement pour moi Carthaginois », Cicéron (Plaidoyer pour Balbus, chapitre xxii) :

Neque enim ille summus poeta noster Hannibalis illam magis cohortationem quam communem imperatoriam voluit esse : “ Hostem qui feriet, erit, inquit, mihi Carthaginiensis, Quisquis erit, civitatis. ”

[Ce n’est en effet pas plus pour Hannibal {a} que pour tous les autres généraux qu’un de nos grands poètes {b} lui fait dire, en exhortant ses soldats : « Quiconque frappera l’ennemi sera pour moi Carthaginois, quel qu’il soit et de quelque cité qu’il vienne. »]


  1. V. notule {c}, note [11], Brevis Destructio d’Hyginus Thalassius, chapitre i.

  2. Quintus Ennius, poète latin du iie s. av. J.‑C., vnote Patin 7/33.

Juste avant cette citation, « recuire indéfiniment le même chou », crambem eandem recoquere, renvoie à Crambe bis posita, mors [Du chou resservi, et c’est la mort], adage antique qu’Érasme a commenté : vnote Patin 9/9061.

Jean ii Riolan avait traité Jean Pecquet de philiatre, en évoquant ses études parisiennes, dans ses Opuscula nova anatomica (Paris, 1653) : v. notule {d}, note [9], épître dédicatoire de la Dissertatio anatomica.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Lettres de soutien
adressées à Jean Pecquet :
Samuel Sorbière, alias
Sebastianus Alethophilus (1654), note 24.

Adresse permanente : https://www.biusante.parisdescartes.fr/pecquet/?do=pg&let=0049&cln=24

(Consulté le 13/06/2024)

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