Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre i, note 10.
Note [10]

« Opuscules anatomiques divers et nouveaux » (Paris, 1652) de Jean ii Riolan dont la note Patin 30/282 détaille le sommaire, où figurent tous les savants qui ont été victimes de ses attaques.

Riolan y avait fulminé contre Pierre Guiffart {a} pour son :

Petri Guiffarti Valloniani, D. Medici, in Collegio Rothomagensi aggregati, Cor vindicatum, seu Tractatus de cordis officio. Opus in quo rationibus et authoritatibus probatur, Cor, ipsum chylum immediate in sanguinem convertere, vasaque chylum ad cor usque deducentia nuper I. Pecqueti labore reperta, plenius considerantur et asseruntur… Item Tractatus de proxima Lactis materia…

[Le Cœur revendiqué, ou Traité de Petrus Guiffartus natif de Valognes, docteur en médecine agrégé au Collège de Rouen, sur la fonction du cœur. {b} Ouvrage dont l’argumentaire et l’autorité établissent que le cœur transforme directement le chyle en sang, et qui examine et confirme entièrement que le chyle y est conduit par les vaisseaux que les travaux de J. Pecquet ont mis en lumière {c}… Avec un Traité sur la première matière du lait…] {d}


  1. V. notule {c}, note [55], Brevis Destructio d’Hyginus Thalassius, chapitre iv pour l’attaque de Riolan contre Guiffart.

  2. V. notes [12], lettre de Charles Le Noble à Riolan, seconde partie, pour un autre livre de Guiffart sur le sujet (1656), et [1], biographie de Charles Le Noble, pour sa mort antérieure à 1670.

  3. Guiffart manie le latin et le grec avec aisance. Son chapitre x fait quelques bienveillantes critiques sur le livre de Pecquet, dont il a reproduit les dissections, mais sans dire l’avoir jamais rencontré. Son traité sur le lait conclut que, comme le sang, il dérive directement du chyle.

    La notice qu’Éloy lui a consacrée procure quelques renseignements complémentaires sur Guiffart et son livre, dont cette pertinente critique : « Les bonnes choses qu’on trouve dans cet ouvrage sont noyées dans un torrent de paroles inutiles, et défigurées par les paradoxes que l’auteur y joint sur la respiration et la nourriture des enfants dans la matrice. »

  4. Rouen, aux dépens de l’auteur et en vente chez Ludovicus du Mesnil, 1652, petit in‑fo de 122 pages.

V. infra note [20] pour Paul Markward Schlegel, autre adversaire de Riolan.

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre i, note 10.

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(Consulté le 13/06/2024)

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