Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iii, note 36.
Note [36]

« quel fléau impossible à arrêter, quelle langue remplie de venin, […] qu’il est encore incapable de dompter ! » ; une note marginale d’Hyginus Thalassius renvoie au Nouveau Testament (Épître de saint Jacques, 3:7‑8) :

Omnis enim natura bestiarum et volucrum et serpentium etiam ceterorum domantur et domita sunt a natura humana. Linguam autem nullus hominum domare potest inquietum malum plena veneno mortifero.

[Toutes les espèces de quadrupèdes, d’oiseaux, de reptiles et d’animaux marins peuvent se dompter, et ont été domptées par l’homme ; mais nul homme ne peut dompter la langue, c’est un fléau impossible à arrêter, elle est remplie d’un venin mortel].

Hyginus Thalassius revenait sur ce qu’il avait écrit dans le chapitre i de sa Brevis Destructio (v. sa note [20]) sur les sentiments de Jean ii Riolan sentant venir la mort et souhaitant faire un jour partie des « célicoles » (dans le sens erroné d’habitants du ciel).

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Jean Pecquet et la Tempête du chyle (1651-1655), édité par Loïc Capron. – Paris : Bibliothèque interuniversitaire de santé, 2018. – Texte : Hyginus Thalassius (1654)
alias Pierre De Mercenne,
Brevis Destructio de la
première Responsio (1652)
de Jean ii Riolan (1654) :
chapitre iii, note 36.

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(Consulté le 14/06/2024)

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