À André Falconet, le 17 août 1660
Note [2]
« La vertu du fils est la gloire du père. L’infortunée sage-femme a été condamnée à la corde et pendue ».
Selon Auguste Arnould (La Constantin, pages 307‑309, v. note [7], lettre 621), le chirurgien Perregaud, son complice, accompagna la dame Constantin dans la condamnation à :
« être “ pendus et étranglés à une potence plantée pour cet effet au carrefour de la Croix du Trahoir, {a} leurs corps morts y demeurer vingt-quatre heures puis portés au gibet de Paris, etc. ” Il fut constaté qu’ils avaient amassé tous deux des sommes énormes dans cet infâme métier. On découvrit par des notes éparses dans des registres saisis chez eux, des scandales et des désordres tels que pour ne pas compromettre un grand nombre de personnages haut placés, on borna l’accusation au double empoisonnement d’Angélique de Guerchy et de Charlotte Boullenois ».