Celle-ci n’est pas pour répondre à votre dernière, ce sera pour le prochain ordinaire ; mais cependant, j’ai prié le présent porteur de vous rendre la présente pour vous demander quelques sollicitations de Messieurs les conseillers, ou par vous ou par vos amis, en une affaire qui regarde ma belle-sœur et qui lui importe, étant oppressée par la malice et vexations d’un procureur de Lyon. Je sais que vous êtes bon ami et que vous n’en manquez pas. Employez-les je vous conjure en ce rencontre et je vous en serai sensiblement obligé. J’ai rendu cette lettre à M. Spon, et je serai toute ma vie, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,
Falconet.
À Lyon, ce 6e avril 1657.