À Charles Spon, le 21 octobre 1642
Note [6]
Guy Patin voulait faire rééditer les quatre traités antiparacelsistes de Thomas Erastus :
[Première partie des Dissertations contre la médecine nouvelle de Philippe Paracelse : {a} où est particulièrement ce qu’il publie sur les remèdes superstitieux et les guérisons magiques examiné. Par Thomas Éraste, {b} professeur de médecine en l’Université d’Heidelberg. Dédié à l’illustrissime prince Auguste, duc et électeur de Saxe, etc. {c} Livre extrêmement utile et nécessaire à tous ceux qui étudient quelque art ou science que ce soit, avec un très copieux index] ; {d}
[(…) Deuxième partie : où sont exposés les éléments et les principes de la philosophie paracelsiste (…) Cette dissertation contient, outre la solide réfutation des fondements de la doctrine de Paracelse, maints autres faits tout à fait utiles à la compréhension de la véritable philosophie ; les chapitres généraux en sont énumérés après la préface ; {e} on a ajouté un très copieux index des matières et des mots.
Explication de sa fameuse question de savoir s’il est possible de produire de l’or véritable et naturel à partir de métaux vils… Cette question éclaircit tous les faits établis qui concernent la nature, la naissance, le mode de formation, les espèces et la matière des métaux] ; {f}
[(…) Troisième partie. Où sont contenues l’affirmation claire et solide de la véritable médecine, et la réfutation de la fausse, ou paracelsiste. (…) Avec un Traité du même auteur sur la Cause continente {g} et riche index des matières et des mots] ; {h}
[(…) Quatrième et dernière partie. Où est démontrée la vraie manière de guérir l’épilepsie, l’éléphantiasis ou lèpre, l’hydropisie, la goutte et la douleur colique, et très solidement réfutée celle de Paracelse. (…) Lis, compare et juge]. {i}
Patin souhaitait y ajouter un cinquième traité, De occultis pharmacorum Potestatibus… [sur les Pouvoirs occultes des médicaments…] (Bâle, 1574, v. note [11], lettre 140). Il ne parvint jamais à bout de son projet.