Dans cette période de 1643, Guy Patin, qui était censeur de la Faculté, a participé à de nombreux actes (vespérie, doctorat, pastillaire, v. note [14], lettre 54), consignés dans le tome xiii des Comment. F.M.P. :
- 27 août, présidence de la vespérie de Nicolas Crespon (v. note [12], lettre 179) An mali medici succus asthmaticis/ nephriticis ? [Le jus de citron convient-il aux asthmatiques/ aux néphritiques ?] ;
- 17 septembre, participation au doctorat du même Crespon, An Cicutæ nostrati vis insit somnum inducendi/ purgandi ? [Est-ce que la ciguë de nos contrées détient le pouvoir d’induire de sommeil/ de purger ?] ;
- 10 novembre, participation, en remplacement de Claude Chrétien, à la pastillaire du même Crespon, An pesti sudorifica/purgantia ? [Pour la peste, faut-il administrer des sudorifiques/ des purgatifs ?] ;
- 17 novembre, participation, en remplacement du même Chrétien, à la vespérie de Jean Le Prévôt, An omnis convulsio ab inanitione aut repletione/ epilepsia a crasso humore [Toute convulsion provient-elle d’un état de vacuité ou de réplétion/ toute épilepsie d’une humeur épaissie ?] ;
- 14 décembre, participation, en remplacement du même Chrétien, au doctorat du même Le Prévôt, An qui recens enixis superveniunt morbi/Febres ab hypochondriorum doloribus ortæ κακοηθεις ? [Les maladies qui surviennent peu après un accouchement/ les fièvres qui sont provoquées par des douleurs des hypocondres sont-elles malignes ?].
Son tour étant aussi venu de présider une thèse quodlibétaire, Patin s’attelait à rédiger celle que le bachelier Paul Courtois allait disputer le 17 décembre 1643 : Estne totus homo a natura morbus ? [Par nature, l’homme n’est-il pas tout entier maladie ?].