À André Falconet, le 20 juillet 1649
Note [1]
Emilio Parisano (Parigiani, Æmilius ou Æmylius Parisanus, Rome vers 1567-1643) étudia la médecine à Padoue sous Fabrizio d’Aquapendente et alla ensuite pratiquer avec succès à Venise. N’ayant jamais disséqué, il voulut écrire sur l’anatomie et fut l’un des plus violents antagonistes de Jean ii Riolan.
Les trois recueils des Æmylii Parisani Romani Philosophi ac Medici Veneti Nobilium Exercitationum [Essais réputés d’Emilio Parisano, natif de Rome, philosophe et médecin vénitien] forment l’essentiel de son œuvre, à dominante polémique. Ils ont été publiés à Venise, in‑fo :
[Douze livres sur la Subtilité, dédiés à Ferdinand ii, très grand, puissant et invincible empereur (germanique). Avec en outre un Jugement impartial et très sain sur les Semences de toute provenance, et sur les Stigmates] ; {a}
[Deuxième partie sur le Diaphragme, Pierre de touche {b} contre Jean Riolan le Jeune, anatomiste parisien et médecin royal] ; {c}
[Troisième partie. Pierre de touche du combat singulier sur les Semences de toute provenance et sur les principes de la génération. Dédié à Juan Gallego de La Serna archiatre de Philippe iii et iv, rois catholiques des Espagnes, des Indes, etc. Sur la Vision, à André Du Laurens, {d} jadis professeur et anatomiste de Montpellier, et médecin du roi Henri iv, ainsi que, incidemment, à Jean Riolan, médecin du roi et anatomiste parisien]. {e}